Les Courts Enchantés / 2ème édition

Projection de courts métrages à la Villette Enchantée

Chaque mois, la Villette Enchantée se transforme en salle de cinéma et accueille une sélection de courts-métrages autour d’un thème.
Pour cette seconde édition : « VERS L’ABSENCE DE TEXTE », Bettina Armandi-Maillard et Adrian Walter vous invitent à découvrir une dizaine de films projetés en deux actes, où les protagonistes s’exprimeront de moins en moins, laissant place à l’abstraction. 

Avant les films, à l’entracte et après jusqu’à minuit, vous pourrez échanger informellement avec les réalisateurs et acteurs présents, grignoter et boire un verre en musique. 

Ö

1er acte

Flow 
de Hugues Hariche avec John Fournier. fiction. 23'
John, un jeune bodybuilder, se prépare jour après jour pour une compétition. Sa vie est un rituel, une mécanique parfaitement réglée. Concentré sur son objectif, il ne lâche rien, espérant atteindre sur scène cet instant de bonheur unique : le flow. 

Et un jour ces rimes se liront sur tes rides 
de Guillaume Willeme avec Charlotte Vecchiet, Taïla Onraedt et Frederic Evrard. fiction. 6'
Une route de Belgique. Le calme. Un voiture. Un couple en crise. La jeune femme sort une lettre que l'homme lui a écrite, et la lit. 

Mes amours décomposé(e)s 
de Sacha Barbin avec Oriane Delacroix, Esteban Carvajal Alegria et Gaspard Ulliel. fiction. 16'28
Une jeune femme tombe instantanément amoureuse de son nouveau voisin du dessus qui a la fâcheuse habitude de déplacer des corps dans des sacs au beau milieu de la nuit, dans la cage d’escalier. De temps en temps, il demande un coup de main à sa voisine...

Mon amour 
de Sigrid Bouaziz avec Bastien Bouillon, Jeanne Lamaison et Vincent Macaigne. fiction. 13'45
Il faut quoi pour dire un mot d'amour ? Il faut combien de temps et combien de forces avant que le cœur parle ? Combien de rues la nuit ? A quelle vitesse ? Combien de visages dans combien de bars ? … Quand est-ce que ça finit par arriver ? Que l'âme lâche prise. Max vit à paris. Il aime Jade. Il n'arrive pas à dire un mot.

Harmonie collective 
de Marco dos Santos avec Jérémie Elkaïm. fiction. 7' 
Comment un homme en pleine force de l'âge se retrouve pendant quelques vulgaires petites minutes dans un décrochage spatio-temporel de sa vie en forme de plan-séquence, devenant ainsi un dénominateur commun de la vie d'autrui. 

* * * E N T R A C T E * * * 

2nd acte

Ô pieds 
de Valentin Vignet avec Victoria Reïna, Arnaud Tinas, Juliette Gornet et Anne-Laure Metzler. fiction 7'53 
L'histoire ne laisse voir que des pieds. Des femmes vont s'ébattre avec un homme mystérieux dans un vieil immeuble parisien. Chacune vient et repart, en croise et recroise une autre. L'histoire est celle de l'une de ces femmes.

Bombay Beach 
de Mathieu Tonetti et Camelia Belle. expérimental. 9'53
Après avoir actionné une bombe H sur une mégalopole, un homme erre seul dans le désert. De son côté, une femme y erre aussi. Ils sont parmi les survivants du cataclysme et vivent désormais dans un monde qui échappe aux lois de l’espace temps, où le don d’ubiquité et la téléportation sont possibles. Leurs continuels allers-retours dans les ruines de la ville et le désert seron sans fin, ils ne se rencontreront peut-être jamais…

Dead Zone 
de Danaé Carala avec Polyxenie Savva. Dyptique. fiction. 3'45
Nicosie, Chypre. Une ville séparée en deux depuis 38 ans. D'un côté, les Turques, de l'autre les Grecs. Au milieu, une zone militaire. Un endroit où le temps semble s'être arrêté. Une jeune femme est attirée par le son des prières, de l'autre côté de la zone, mais, aussi loin regarde t-elle, ses yeux ne voient qu'une barricade.

The Memory Scan 
de Vincent Tricon. dyptique expérimental. 9'48 
Un dyptique en noir et blanc met en regard des images d'une fôret. Doucement, nous glissons vers l'abstraction.

Song 
de Eponine Momenceau. tryptique expérimental. 12’30
Comme le précise Pierre Malachin dans un texte critique : «le temps et la lumière deviennent la matière première d'une oeuvre qui tient autant de l'expérimentation que de la contemplation ». Relevant à la fois de la synesthésie entre son et image et du journal filmé, les oeuvres d’Eponine Momenceau restituent un réel filtré par un prisme kaléidoscopique produisant des formes et des couleurs à la limite de l'abstraction. Cette vidéo nous offre une vision alternative de moments d'attente du quotidien.